Project Timmy : Objectifs et réalité
J’ai toujours eu un grand souci avec mes projets, ils ne sortent jamais, car je suis trop perfectionniste.
Oui, je sais, je ne suis pas le seul qui en souffre, mais alors comment je pense changer ça avec Project Timmy ?
Project Timmy n’est pas un projet banal, c’est une histoire sombre et profonde, mon plus grand projet à ce jour. Quand je parle de mes projets, je n’inclus jamais mes vidéos YouTube, car je ne les sors que quand j’en ai l’envie. Même si le résultat ne me plaît pas autant, pour moi, ce ne sont pas des projets.
Un conseil revient souvent, “Il faut commencer petit à petit avant de se lancer dans un grand projet, car quand on a beaucoup d’idées, la réalité en démotive beaucoup”. C’est pour ça que j’ai sorti No Roaming, un visual novel avec une histoire basique et quelques choix.
Il est sur ma page itch.io et je le mets à jour quelques fois pour m’entraîner avec le moteur RenPy.
No Roaming - itch.io
Mes inspirations
L’histoire de Project Timmy était dans un coin de ma tête, mais après avoir joué à OMORI, j’étais motivé à faire un jeu 2D. OMORI a été créée sur RPG Maker par OMOCAT et son développement a été… compliqué.
J’ai toujours voulu créer un jeu vidéo, mais j’ai toujours abandonné, car je n’avais aucun moyen, aucun talent artistique et aucune patience pour apprendre un moteur de jeu, surtout quand il fallait apprendre un langage comme C++. Alors oui, les jeux indés créés par une seule personne ne sont pas au même niveau que les grands studios, même s’il y a quand même des devs très talentueux comme celui de Bright Memory.
Je savais que faire un jeu 3D serait très compliqué pour un premier projet, et j’ai donc décidé d’essayer la 2D avec le moteur Godot. Le pixel art avait l’air d’être une bonne alternative pour mon jeu, j’ai pris quelques assets et rajouter des détails par-dessus, mais quand il fallait créer des assets de zéro, j’ai vite abandonné l’idée.
Alors oui avec du recul, je parais trop dur avec moi-même, mais quelque temps après, j’ai découvert un univers qui m’a encore plus motivé. Les visual novels (ou romans graphiques)
Visual Novels
Ma première expérience avec les VN (visual novels) a commencé avec Class of 09, un VN qui selon moi est une parodie américaine de la vie au lycée. La première phrase dans la description résume parfaitement mon expérience.
Le seul visual novel que vous aimerez, même si vous détestez les visual novels.
Class of 09

En termes de développement, les VN m’intéressaient, car pour faire un bon titre, il faut juste une bonne histoire. Certains veulent des images de bonne qualité, mais ce n’est vraiment pas nécessaire pour marquer les lecteurs.
Je connaissais d’autres visual novels comme Doki Doki Literature Club ou STEINS GATE, mais ayant de la peine à finir des jeux à l’époque, ça allait être compliqué. Dès que j’ai commencé à finir plus de jeux qu’avant, j’ai commencé à m’intéresser aux autres VN.
En recherchant des listes de VN, je suis tombé sur une liste d’un youtubeur dans le milieu, la plupart des titres ne m’intéressaient pas, surtout les titres de romance. Je suis quelqu’un qui n’a aucun problème à découvrir de nouvelles choses, mais ça dépend du moment.
Deux titres m’intéressaient, la série d’horreur Higurashi When They Cry et un autre titre qui… n’était pas ce que je pensais x).
L’explication du youtubeur était assez vague vu le nombre de titres dans la vidéo. J’ai donc cherché le jeu sur Google et cliqué sur un lien MangaGamer. Quand la page finit de charger, la première chose que je vois est… une scène pornographique.

J’étais surpris, je pensais que ça parlait d’un jeune otaku qui commence à s’impliquer dans des activités criminelles, comme la vente de drogue sur le dark web. J’ai revérifié la description et effectivement, il y avait des thèmes sexuels.
Il y a une quantité astronomique de VN pour adultes. Je sais que le monde des jeux pour adultes a beaucoup de clichés, mais si je veux faire une vidéo sur une œuvre qui m’a marquée, je ne me sentirais pas à l’aise de parler d’un titre avec des scènes pornographiques.
Ma vision
Avant de développer Project Timmy, je me sentais obligé de jouer à plusieurs titres pour avoir une vision du milieu. J’ai acheté plusieurs VN d’horreur comme The Song of Saya, Higurashi When They Cry et Wonderful Everyday Down the Rabbit-Hole, ainsi que les classiques comme CLANNAD.
Est-ce que je vais tous les finir ? Bien sûr que non, ça me prendrait des mois x).
Ce n’est pas la première fois que je tente d’écrire une histoire. Je n’ai jamais aimé lire des livres, mais les mangas, c’est une autre histoire. J’ai commencé à lire quelques livres récemment pour trouver de l’inspiration et étudier des détails pour rendre l’histoire un peu plus réaliste.
Project Timmy est un VN avec plusieurs choix qui impactent l’histoire. Écrire va prendre beaucoup de temps, mais aussi trouver de bonnes musiques et des images libres de droit. En attendant, ce seront des placeholders, mais si j’en ai l’occasion, j’essaierai de trouver des artistes ou d’autres personnes pour m’aider.
La seule chose qui me dérange sont les images des personnages. J’ai essayé de trouver des ressources qui me plaisent visuellement, mais elles ne me conviennent pas autant comparées à des dessins faits par un artiste. Malgré ça, j’ai décidé de commencer par la base, d’écrire l’histoire, de coder avec des placeholders puis de finaliser le visuel, la musique et peut-être des voix.
Si je n’ai pas les moyens pour le faire et que ça traine, Project Timmy sortira quand même, car au final, l’histoire et le message comptent plus que tout.